J comme Jean-Yves dans Bhujapidasana

Le Yoga se pratique comme un remerciement à la vie de nous avoir permis de pressentir le silence, la tranquillité, la vibration. Ce n’est pas un art qui amène à quoi que ce soit. »
-Jean-Yves-
(citation de Eric Baret)

Jean-Yves, grand-frère yogi. Nous nous sommes connus quand je suis revenue en Ardèche en 2010, après mon long séjour en Inde, et avons pratiqué ensemble chez Gilles Kerviche à Aubenas puis chez Roselyne Godel à Montpezat. Quand l’un et l’autre ont souhaité faire une pause dans leur enseignement de Yoga Ashtanga, Jean-Yves est venu pratiquer au sein de l’association. Sa présence est toujours bienveillante et douce et m’aide à avancer sur le chemin de l’acceptation des choses telles qu’elles sont. J’apprends avec lui à regarder la vie avec moins d’attente et d’exigence.
-Fanny-

Jean-Yves ne fait pas que du Yoga, il aime aussi danser et souvent avec l’ami Yvan Gascon. Ici le lien vers la dernière création partagée à laquelle il a participé Cie Yeraz Projet Vibration

L’association Shri Yantra Yoga a fêté ses 10 ans d’existence au mois de novembre dernier. Pour l’occasion nous avons souhaité mettre à l’honneur celles et ceux grâce à qui l’association a pu se déployer sur le territoire et transmettre sa vision du Yoga : les élèves-adhérents. Chaque semaine et sous forme d’abécédaire, nous souhaitons vous présenter les pratiquants de Yoga Ashtanga et de Yin Yoga d’Ardèche du sud. L’occasion aussi de découvrir une posture de Yoga, présentée par Arianna, ici Bhujapidasana, la posture de la pression sur les bras.

Bhujapidasana se situe au cœur de la première série d’Ashtanga. Dans cette posture, le corps est tenu en équilibre sur les mains en posant l’arrière des cuisses sur les bras. La pratique de cet asana renforce les mains, les poignets ainsi que les muscles abdominaux. En appliquant l’engagement abdominal et la connexion aux ligatures énergétiques, les bandhas, le corps se sent léger. La posture s’appuie entièrement sur les membres supérieurs tandis que le reste du corps sert de contrepoids.  Comme sur une balançoire on peut faire des oscillations, an avant jusqu’à glisser les talons entre les coudes, sous le bassin et poser le menton au sol comme ici sur la photo:

Cette posture peut être déconcertante car les mains se trouvent à soutenir le  corps tout entier, notre équilibre et notre vision doivent s’adapter. Tout en restant à l’écoute de ses sensations et éventuellement avec le regard de l’enseignant, le pratiquant peut s’en approcher de manière progressive afin de pouvoir bénéficier des effets fortifiants de Bhujapidasana sur le long terme.
-Arianna-

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Credit photo @alexa_brunet_photo
Photo prise au Domaine du Taillé
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